vendredi 12 octobre 2007

Tellement honte d'être Française...!!!!

1.Un enfant Rom perdu dans une expulsion policiere a saint denis

Ce mercredi 10 octobre a 6 heures du matin, la police a surgit dans un terrain de roms. Aux familles toutes presentes les forces de police ont brandit des OQTF ( obligation a quitter le territoire francais) et donne le choix entre les suivre au poste ou monter dans deux bus en partance immediate pour la Roumanie...
Parada France, association qui vient en aide aux populations roms, s'insurge contre le traitement qui a ete reserve a un jeune garcon decouvert seul apres l'expulsion de sa famille et de ses proches a Saint-Denis. Ce mercredi 10 octobre a 6 heures du matin, la police a surgit dans un terrain de roms situe Boulevard Anatole France a Saint-Denis, ce terrain dit du "Hanul bis" abrite depuis plus de trois ans, une communaute de 80 personnes environ. Aux familles toutes presentes les forces de police ont brandit des OQTF ( obligation a quitter le territoire francais) et a donne le choix entre les suivre au poste ou monter dans deux bus en partance pour la Roumanie. Apres le depart des familles, au moment ou la police procedait a la destruction de leurs affaires, un jeune garcon de 13 ans a ete decouvert seul et en pleurs. Presents sur les lieux, trois membres de l'association Parada se sont vus interdire d'approcher et de parler a l'enfant. Pourtant l'association connait bien les enfants de ce terrain pour y animer avec eux des ateliers cirque depuis plus d'un an. Cette semaine, un programme de scolarisation pour ces memes enfants devait debuter... Parada France s'insurge contre l'interdiction qui lui a ete faite d'entrer en contact avec l'enfant et de lui porter assistance et s'inquiete du traitement qui lui a ete reserve. L'association s'insurge egalement contre ce qui apparait etre le nouveau scenario d'expulsions en vigueur : l'arrivee des forces de l'ordre avec des bus pour une reconduite immediate au pays d'origine. ( La meme chose s'est produite dans un terrain de bulgares la semaine derniere a Bondy) Cette procédure dite "d'expulsions groupees" ne respecte pas la loi : elle distribue des OQTF collectives et sans raisons notifiées et elle ne laisse pas aux familles le delai legal d'un mois pour obtemperer.

Lire l'article : ici

2. La police arrête les enfants de sans papiers à l'école

Une fois encore la police est intervenue dans une école pour se saisir d'un enfant dont les parents sans papiers étaient en garde à vue au commissariat comme le rapporte le communiqué du RESF Tarn et Garonne ci-dessous.

Selani et Vjolce VERA, albanophones de nationalité serbe pour l'un, sont arrivés en France en 2003 comme demandeurs d'asile. Leurs deux enfants, Marseda (8 ans) et Armen (7 ans) sont scolarisés à l'école Ferdinand Buisson de Montauban. C'est là que le plus jeune des enfants a été arrêté contre la volonté des enseignants à qui la police a d'abord tenté de faire croire que les parents avaient eu un accident puis affirmé détenir une commission rogatoire qu'elle n'a toutefois pas montrée.

Quoi qu'il en soit, les faits sont inacceptables. Les ministres, y compris M. Sarkozy quand il était au ministère de l'Intérieur, se sont publiquement engagés à maintes reprises à ce que les enfants et les parents sans papiers ne soient arrêtés ni dans les écoles ni à leurs abords. Le stakhanovisme de Monsieur Hortefeux en matière de chasse aux étrangers sans papiers conduit à des dérives dangereuses dans ce domaine comme dans de nombreux autres.

Rafles, arrestations à domicile, convocations piège, test ADN, sans papiers menacés d'être interdits d'hébergements d'urgence, atteintes au droit d'asile, quotas d'immigrés par nationalité, objectifs quantifiés d'arrestations et d'expulsions, pression sur les sans papiers telle qu'elle conduit certains d'entre eux à préférer risquer de passer par la fenêtre plutôt que d'avoir affaire à la police française et maintenant arrestation d'enfant à l'école, c'est à une véritable traite des humains que conduit la volonté de Monsieur Hortefeux d'honorer son titre de ministre de la rafle et du drapeau.

La famille Vera et ses deux enfants doivent être libérés de la prison pour étrangers (centre de rétention) dans laquelle ils sont enfermés. La place des enfants n'est ni au commissariat ni en prison.

Coordonnées de la préfecture en fin de message

MONTAUBAN : 4 MN D'ARRÊT Une interpellation d'enfant d'un couple albanais, sans papiers, a eu lieu mardi 25 septembre dans l'école Ferdinand Buisson à Montauban, dans des circonstances pour le moins troublantes dans une démocratie.

Les parents venaient d'être arrêtés avec leur fille aînée, Marseda, 8 ans, apparemment lors d'un contrôle routier. Le commissaire de police de Castelsarrasin prétend pourtant qu'ils ont été arrêtés en flagrant délit de vol, et s'est empressé de le faire savoir à la presse. Renseignement pris auprès de l'avocat de la famille, ce vol n'est pas avéré : il n'y a pas eu de flagrant délit, ni de dépôt de plainte.

Nous tenons à faire savoir dans quelles conditions s'est déroulé « l'enlèvement » d'Armen, 7 ans. Deux policiers se sont présentés dans l'école. Ils se sont adressés au directeur en lui déclarant que les parents d'Armen avaient eu un accident et qu'ils venaient chercher l'enfant. Le directeur, inquiet, après de nombreuses questions sur l'état de santé des parents, s'est finalement entendu dire que les parents étaient au commissariat de police de Castelsarrasin. Il a donc refusé de laisser partir l'enfant en l'absence des parents. Puis il en a référé à son inspecteur d'académie qui l'a d'abord soutenu. Après des contacts entre la police et l'Inspection Académique, ce dernier a affirmé au directeur de l'école qu'il y avait une commission rogatoire pour placement d'enfants et que l'enfant devait être remis aux policiers. C'est ce qui s'est passé : Armen, 7 ans, a quitté l'école, encadré des deux policiers en uniforme et en armes, au milieu des autres enfants et des parents en pleine sortie des classes.

A ce jour, personne n'a vu cette commission rogatoire. L'enfant a été conduit au commissariat, et malgré la promesse faite, il n'a pas été présenté à ses parents. Marseda, sa sœur aînée a été violemment arrachée à ses parents, et les deux enfants ont été placés en foyer par l'aide sociale à l'enfance. Avaient ils une ordonnance de placement ? Elle ne figure pas, en tout état de cause, dans le dossier de la famille que l'avocat détient.

Dès mercredi midi, la famille, parents et enfants, ont été placés en Centre de Rétention Administrative. Les conditions de l'arrestation et la détention sont un traumatisme majeur pour ces enfants et leurs parents. L'inspection académique aurait demandé aux enseignants de ne pas témoigner par rapport à ce vécu.

Le RESF compte bien interpeller les différentes institutions concernées, afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce que l'on peut bien appeler : une « arrestation d'enfant ». Les droits des enfants ont été bafoués, le défenseur des enfants alerté.

Préfecture du Tarn-et-Garonne

Téléphone : 05 63 22 82 04 et 82 05 et 82 06 | Fax : 05 63 22 83 99

Fax ministère 01 55 55 49 20 Standart 01 77 72 61 00

Matignon : http://www.premier-ministre.gouv.fr/

Elysée : http://www.elysee.fr/

le jeudi 11 octobre 2007 à 18h19

Tous ces faits me conforte dans le boycotte de la Coupe du Monde de Rugby..."nouvel opium du peuple" et non ma fille ne participera à cette mascarade d'hommage à Guy Môquet, le 22 octobre....(je vous conseille ce petit article de Libération)
Toute cette mise en scène pour donner bonne conscience à un Président qui laisse faire des actes aussi répréhensibles et dont Guy Môquet serait j'en suis sûre tellement choqué et serait certainement engager à combattre toutes ces idéologies malsaines.
Honte à la France...ce n'est plus le pays des droits de l'homme...ce n'est plus mon pays....

Autre article interressant sur "L'utilisation ignoble de Guy Môquet" : ici

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