dimanche 21 octobre 2007

«Si Guy revenait, il serait fou»

Interview de Odette Nilès

Source : Libération.fr

Parce que Guy Môquet vaut bien plus que cela...

Réaction trouvé sur Libération.fr

Merci Henri !

J’attendais avec impatience ce 22 octobre.
Je faisais la liste de toutes les choses intelligentes que je pourrais écrire contre la lecture de la lettre de Guy Môquet. Des trucs vachement bien, affûtés, réfléchis, argumentés, avec références historiographiques et tout et tout. Histoire de relever un peu le niveau général de ce blog.
C’était mûr, je n’avais plus qu’à jeter ça sur l’écran samedi.

Le problème c’est que vendredi j’ai acheté Libé, réalisé par 40 historiens.
Le choc.
De l’argumentation béton, des articles brillants et en pleine page le papier du CVUH que je voulais discrètement pomper.
Tout était dit : l’instrumentalisation politique, le patriotisme rance, la négation de l’histoire, la démagogie cérémonielle, l’insulte aux historiens…
Bref, j’étais renvoyé à ma médiocrité de prof en ZEP qui se la raconte. Libé et les docteurs en histoire m’avaient volé la vedette.
C’était la grosse déprime.

Et puis Henri est arrivé.
Henri Guaino.
Moi, je ne le connaissais pas vraiment. Je savais qu’il est un proche conseiller de Sarkozy et BHL en a dit un mal fou mais j’avais plutôt tendance à m’en prendre au bon dieu plutôt qu’à ses saints.
Son côté je-me-prends-pour-le-Malraux-de-Sarkozy était plutôt rigolo vu que Guaino n’a pas écrit L’espoir et que le discours de Dakar ou la lettre aux éducateurs ne font pas le poids face au discours pour le transfert des cendres de Jean Moulin.
Et je ne parle même pas du fond…

Et puis le voilà, Henri Guaino, qui donne une longue interview sur… la lecture de la lettre de Guy Môquet et s’en prend aux profs qui ne la liront pas.

Un vrai coup de fouet.
Merci Henri ! Ça m’a sorti de la déprime !

Finalement ça vaut peut-être le coup d’en rajouter une couche pour lui expliquer pourquoi, comme professeur d’Histoire-Géo (et éducation civique), je refuse de lire cette lettre le 22 octobre.
Le problème n’est d’ailleurs pas la lettre —émouvante quoiqu’assez décontextualisée— mais l’utilisation qui en est faite et l’interprétation officielle que Sarkozy en donne.

- Je ne suis pas professeur de patriotisme. Je n’expliquerai pas à mes élèves qu’il «faut aimer la France» parce que je ne sais pas ce qu’est la France. Je connais vaguement la République française laïque démocratique et sociale fondée sur des valeurs et des principes dont la mise en œuvre n’est pas spontanée. Pour les faire vivre et surtout les incarner, il faut des mouvements sociaux, des résistances, des oppositions et même des conflits. C’est la politique, quoi ! Je ne pense pas qu’Henri et moi aimions la même France.

- Je suis professeur d’histoire, je vais donc chercher la matière de mes cours dans les documents et les ouvrages d’historiens, pas dans les injonctions présidentielles.
C’est là que j’ai appris que, comme Lucie Aubrac aimait le répéter, la résistance a d’abord été un mouvement de refus presque viscéral, d’insoumission, de la part de quelques individus. Surtout, il y a eu des résistances plutôt qu’une résistance. Il n’est pas sûr que les FTP-MOI dont les survivants n’ont même pas obtenu la naturalisation résistaient par patriotisme... Que dire de Guy Môquet, communiste et fils d’un cheminot (tiens, tiens…) devenu député communiste ? Alors expliquer que la motivation des résistants était le «sacrifice pour la patrie» est une interprétation au mieux simpliste au pire intellectuellement malhonnête.

- Je veux bien être un fonctionnaire obéissant mais ce n’est pas très courtois de nous prendre pour des buses.
La Seconde Guerre mondiale et donc la résistance mais aussi la déportation et la Shoah sont, à juste titre, au cœur des programmes d’histoire, par exemple en Troisième. Au cœur, c’est-à-dire au centre. Ainsi, même le prof le plus à la bourre dans son programme y consacrera du temps, sans parler des nombreux établissements qui participent au concours national de la résistance et de la déportation.
La lecture de la lettre de Guy Môquet n’a donc pas pour objectif de mettre en lumière une période historique méconnue mais simplement de satisfaire une lubie sarkozyenne qui aurait dû rester ce qu’elle était pendant la campagne des présidentielles : un acte de pure triangulation politique.

- N’étant ni préfet ni élu, je n’ai aucune légitimité pour présider des cérémonies consensuelles avec fanfare des gendarmes, salut aux couleurs, minutes de silence et ravivement de la flamme. J’évite aussi de lancer en classe des ovations à la gloire de l’équipe de France, fut-elle de rugby.

- Je suis très attaché à la réussite scolaire de mes élèves. Le brevet des collèges étant leur match d’ouverture à eux, je vais essayer de leur donner toutes les chances de vaincre…

Allez, Vive la France, Vive la République et merci Henri !
Bien à toi.

• Guillaume •

Libération

lundi 15 octobre 2007

Des parapluies pour les mal-logés

- manifestation mardi 16 octobre à 18 h

Depuis plus de dix jours, des mal-logés campent rue de la Banque, à Paris. Une manifestation de soutien est prévue demain.

Demain, mardi, à 18 heures, les alentours de la station de métro Bourse, à Paris, devraient être colorés par des manifestants armés de parapluie.

Des dizaines de tentes avaient été installées rue de la Banque à proximité de la Bourse, par des militants du DAL (Droit au logement). Les tentes étaient au pied du 'ministère de la crise du logement', un bâtiment où sont installés depuis plusieurs mois les locaux du DAL et plusieurs familles africaines de mal-logés.|AFP/ERIC PIERMONT

Des dizaines de tentes avaient été installées rue de la Banque à proximité de la Bourse, par des militants du DAL (Droit au logement). Les tentes étaient au pied du "ministère de la crise du logement", un bâtiment où sont installés depuis plusieurs mois les locaux du DAL et plusieurs familles africaines de mal-logés.

Pourquoi ? L'association d'aide aux mal-logés, le DAL (droit au logement), a appelé à une manifestation de soutien aux familles qui campent là et réclament la construction de 100.000 logements sociaux avant l'hiver.
;Onze nuits sur le trottoir : les familles de mal-logés sont installées rue de la Banque depuis mercredi 3 octobre. Evacuées plusieurs reprises par la police et la gendarmerie, elles se sont réinstallées à chaque fois.

Appel au don : Plus qu'un simple soutien, le DAL fait aussi un appel au don, demandant des "couvertures, duvets et vêtements chauds, imperméables..." pour les mal-logés qui dorment "à la belle étoile".

Une manifestation avec des parapluies ?
Les familles dorment pour l'instant sur des matelas, des bâches ou de simples cartons, mais la pluie est attendue pour mardi ou mercredi, d'où l'idée de manifester avec des parapluies.

dimanche 14 octobre 2007

Concert meeting en direct live !!!!!

ici => SOS Racisme Live

Un jour sur terre


Synopsis

Périple spectaculaire à travers les saisons, ce documentaire nous transporte de l'océan Arctique au printemps à l'Antarctique en plein hiver. Les toutes dernières technologies en matière de prise de vue en haute définition ont permis de tourner des images d'une beauté à couper le souffle et de mettre en valeur la vie qui palpite et bouillonne à chaque instant, sur le moindre centimètre carré de notre planète.

Site officiel

Magnifique voyage à voir d'urgence avant que tout ne disparaisse...nous avec...!!!! Grandiose...Extraordinaire...des images d'une absolue beauté...
Excellent hymne d'amour à la nature...
Plus qu'un film un cri d'amour pour notre petite planète bleue à l'agonie...
Le texte de fin vous fait l'effet d'un poignard un plein coeur...."si l'on ne change pas nos habitudes...en 2030, les ours polaires auront totalement disparu de notre univers..." triste réalité...

vendredi 12 octobre 2007

la vérité sur les régimes spéciaux...

Il est temps de rétablir la vérité sur les régimes spéciaux

1) Le contribuable paye les avantages spécifiques des régimes spéciaux : FAUX

Il n’y a pas un centimes d’Euros donné par l’Etat, donc le contribuable, afin de payer les départs anticipés à la SNCF. Ce sont les cheminots par leur surcotisation et des pensions plus faibles qui les financent. Comment : en cotisant en moyenne 12 points de plus par rapport au privé (40% de charge social pour 28% dans le privé) et en touchant une pension proportionnellement plus petite au regard du dernier salaire touché (67% du dernier salaire à la SNCF contre 84% dans le privé). Cotiser plus, toucher moins, mais partir plus tôt à la retraite, voilà comment les cheminots financent eux-mêmes leur départ anticipé.

Le saviez-vous :

Un cheminot en cotisant 40% tout au long de sa carrière, laquelle est en moyenne de 34 ans, cotise plus d’argent pour les retraites qu’un salarié du privé cotisant à 28% pendant 40 ans, c’est mathématique !


2) Mais alors à quoi servent les 2.6 Milliards d’Euros que l’Etat donne à la SNCF afin de financer le régime spécial.

Voilà l’ambiguïté de la chose, permettant aux esprits mal intentionnés d’expliquer que le contribuable finance les départs anticipés à la retraite des cheminots, pourtant la réalité est tout autre. En 1945, il y avait 450 milles cheminots, aujourd’hui ils ne sont plus que 160 milles, résultat en 2007, il y a 164 milles cotisants pour 300 milles pensionnés (190 milles pensions directes et 112 milles pensions de reversions). L’Etat et la direction de la SNCF ont volontairement diminué l’effectif du chemin de Fer depuis 50 ans. Disparition des gardes barrières, suppression de l’aide conducteur dans les cabines de conduites, mise en place de l’EAS( Equipement Agent Seul), des guichets automatiques, fermeture de gare etc...Résultat il y a 2 fois plus de pensionnés par rapport au nombre de cotisants. On appel cela un déficit démographique. Celui-ci est financé par l’Etat à hauteur de 2.6 milliards d’Euros. Si un jour le régime de retraite de la SNCF passe au régime général et donc avec un départ à 60 ans, ce n’est pas l’Etat qui donnera cette compensation mais la sécurité sociale, donc l’argent des salariés français.

Le saviez-vous :

Aujourd’hui les secteurs d’activités pourvoyeurs d’emplois financent les déficits démographiques des secteurs déficitaires, comme le textile, la sidérurgie par exemple secteur ayant plus de pensionnés que de cotisants. Ce vase communiquant existe déjà à la sécurité sociale, s’il est invisible aux yeux de tous, il est pourtant la base de la solidarité interprofessionnelle. Y rajouter le régime de la SNCF ne fera pas un centime d’économie, car ce qui hier était payé par l’Etat demain sera payé par la sécurité sociale.


3) Le régime spécial des cheminots est « indigne ».

« Indigne » voilà l’adjectif utilisé par Sarkozy pour qualifier les régimes spéciaux. Il ne parle pas ici des parachutes dorés de certains patrons finançant leur retraite a coût de stock option à hauteur de plusieurs millions d’euros. Il n’évoque pas non plus par cet adjectif, les pensions des députés 6 fois plus importantes que le montant de leur cotisation. Ni de la retraite de jacques Chirac de l’ordre de 30 milles Euros net par mois. Non l’adjectif « indigne » est réservé aux régimes spéciaux. Mais quelle est donc exactement l’ampleur de ces retraites dorées ?

Le saviez-vous :

Les pensions moyennes d’un retraité cheminot est de 1600 Euros Brut en 2006 pour 1713 Euros chez un salarié du privé. 19% des cheminots avaient une retraite inférieure à 1100 Euros brut par mois. 70% des pensions de reversions (veuves essentiellement) sont inférieures à 700 Euros brut par mois. Voilà la réalité des retraites « indignes » des cheminots. La seule chose indigne la dedans, ce sont les propos d’un président de la République, toujours prêt à stigmatiser une catégorie de la population.


4) Il est juste d’aligner les régimes spéciaux au régime général.

L’argument de l’égalité est sûrement le plus fallacieux. La justice étant évidemment, pour certain, le nivellement par le bas au lieu de l’alignement vers la haut. Aujourd’hui les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont en moyenne de l’ordre de 25%. Qui pourrait accepter qu’au nom de l’égalité on baisse les salaires des hommes de 25% afin de les mettre au niveau de celui des femmes : personne. Pourtant voilà ce qui est proposé sur les retraites. Il est anormal que la quatrième puissance économique mondiale ne puisse pas financer le départ à la retraite de tous avec 37.5 années de cotisation. A quoi servent alors les progrès techniques si ce n’est pour permettre au plus grand nombre d’en profiter.


5) Le vieillissement de la population nous oblige à réformer notre système de retraite, il n’y a pas suffisamment de cotisants pour payer les retraites.

L’argument démographique parait souvent comme le plus évident, trop de retraités, pas suffisamment de cotisants, le système ne peu plus fonctionner de la sorte, CQFD. Pourtant là encore la réalité est bien plus complexe qu’il n’y parait. En 1960, la part du PIB consacrée aux retraites était de 5%, pour 12% en 2007. En 2040 si le système ne change pas cette part attendra 18% du PIB, soit une augmentation de 0.7% d’ici 2020, on est finalement assez loin de la « faillite ». S’il y a de moins en moins d’actif, ceux-ci produisent individuellement bien plus de richesse chaque année. La question n’est donc pas le nombre d’actif, mais bien la richesse produite par chaque actif. Aujourd’hui celle-ci est suffisamment importante afin de financer les pensions de retraités quand bien même ceux-ci deviendraient aussi nombreux que les actifs.

Le saviez-vous :

En 1980, il fallait 2 conducteurs pour conduire un train, le conducteur plus son aide, en 2007 il n’y a plus qu’un seul agent. Par conséquent un Agent de conduite produit autant de richesse en 2007 que 2 agents en 1980 par exemple. Des exemples de ce type se multiplient a foisons.


6) le métier est devenu moins pénible, un départ anticipé ne se justifie plus.

Le départ à 55 ans a l’origine était pour "fidéliser" les salariés à l’entreprise. La retraite à 50 ans pour les conducteurs correspond à la pénéibilité liée au travail. A la SNCF de nombreux postes de sécurités nécessitent des formations longues et onéreuses pour la SNCF, afin de fidéliser ses salariés, elle leur proposa des avantages spécifiques comme la retraite à 55 ans. Ce type de systèmes existe déjà partout, notamment dans les grandes firmes américaines, lesquelles proposent régulièrement à leurs salariés des avantages spécifiques en termes de retraite et de prestation sociale.

Le saviez-vous :

Pour ce qui est de la pénibilité au travail, sur 160 milles cheminots, 120 milles travaillent en horaire décalé. Les WE, jours de fètes, lors des vacances scolaires à tout heure du jour et de la nuit. Si il est vrai que le progrès à permis de faire baisser la pénibilité d’un stricte point de vu physique, celle-ci n’a pas pour autant disparue, en se transformant notamment, en pénibilité phycologique. L’individualisation du salariat combiné à de nombreuses et diverses évolutions, ont considérablement augmenté le stress sur le lieu de travail. Agent commerciaux insultés, solitude dans certain poste, notamment pour les agents de conduites. Toutes ses évolutions rendent très difficile le travail jusqu’à 60 ans. Est-il raisonnable qu’un travailleur de 60 ans se lève à 3 h du matin pour conduire un train 7 heures d’affilés. Au même âge, comment un agent d’accueil pourra supporter les insultes quotidiennes subies par les usagers.


la LCR

Parisiens, Parisiennes, on compte sur vous !!!!

L'heure est grave...venez en masse signer cette pétition ....
Touche pas à mon ADN


Tous Fils de France (Saez)

Tellement honte d'être Française...!!!!

1.Un enfant Rom perdu dans une expulsion policiere a saint denis

Ce mercredi 10 octobre a 6 heures du matin, la police a surgit dans un terrain de roms. Aux familles toutes presentes les forces de police ont brandit des OQTF ( obligation a quitter le territoire francais) et donne le choix entre les suivre au poste ou monter dans deux bus en partance immediate pour la Roumanie...
Parada France, association qui vient en aide aux populations roms, s'insurge contre le traitement qui a ete reserve a un jeune garcon decouvert seul apres l'expulsion de sa famille et de ses proches a Saint-Denis. Ce mercredi 10 octobre a 6 heures du matin, la police a surgit dans un terrain de roms situe Boulevard Anatole France a Saint-Denis, ce terrain dit du "Hanul bis" abrite depuis plus de trois ans, une communaute de 80 personnes environ. Aux familles toutes presentes les forces de police ont brandit des OQTF ( obligation a quitter le territoire francais) et a donne le choix entre les suivre au poste ou monter dans deux bus en partance pour la Roumanie. Apres le depart des familles, au moment ou la police procedait a la destruction de leurs affaires, un jeune garcon de 13 ans a ete decouvert seul et en pleurs. Presents sur les lieux, trois membres de l'association Parada se sont vus interdire d'approcher et de parler a l'enfant. Pourtant l'association connait bien les enfants de ce terrain pour y animer avec eux des ateliers cirque depuis plus d'un an. Cette semaine, un programme de scolarisation pour ces memes enfants devait debuter... Parada France s'insurge contre l'interdiction qui lui a ete faite d'entrer en contact avec l'enfant et de lui porter assistance et s'inquiete du traitement qui lui a ete reserve. L'association s'insurge egalement contre ce qui apparait etre le nouveau scenario d'expulsions en vigueur : l'arrivee des forces de l'ordre avec des bus pour une reconduite immediate au pays d'origine. ( La meme chose s'est produite dans un terrain de bulgares la semaine derniere a Bondy) Cette procédure dite "d'expulsions groupees" ne respecte pas la loi : elle distribue des OQTF collectives et sans raisons notifiées et elle ne laisse pas aux familles le delai legal d'un mois pour obtemperer.

Lire l'article : ici

2. La police arrête les enfants de sans papiers à l'école

Une fois encore la police est intervenue dans une école pour se saisir d'un enfant dont les parents sans papiers étaient en garde à vue au commissariat comme le rapporte le communiqué du RESF Tarn et Garonne ci-dessous.

Selani et Vjolce VERA, albanophones de nationalité serbe pour l'un, sont arrivés en France en 2003 comme demandeurs d'asile. Leurs deux enfants, Marseda (8 ans) et Armen (7 ans) sont scolarisés à l'école Ferdinand Buisson de Montauban. C'est là que le plus jeune des enfants a été arrêté contre la volonté des enseignants à qui la police a d'abord tenté de faire croire que les parents avaient eu un accident puis affirmé détenir une commission rogatoire qu'elle n'a toutefois pas montrée.

Quoi qu'il en soit, les faits sont inacceptables. Les ministres, y compris M. Sarkozy quand il était au ministère de l'Intérieur, se sont publiquement engagés à maintes reprises à ce que les enfants et les parents sans papiers ne soient arrêtés ni dans les écoles ni à leurs abords. Le stakhanovisme de Monsieur Hortefeux en matière de chasse aux étrangers sans papiers conduit à des dérives dangereuses dans ce domaine comme dans de nombreux autres.

Rafles, arrestations à domicile, convocations piège, test ADN, sans papiers menacés d'être interdits d'hébergements d'urgence, atteintes au droit d'asile, quotas d'immigrés par nationalité, objectifs quantifiés d'arrestations et d'expulsions, pression sur les sans papiers telle qu'elle conduit certains d'entre eux à préférer risquer de passer par la fenêtre plutôt que d'avoir affaire à la police française et maintenant arrestation d'enfant à l'école, c'est à une véritable traite des humains que conduit la volonté de Monsieur Hortefeux d'honorer son titre de ministre de la rafle et du drapeau.

La famille Vera et ses deux enfants doivent être libérés de la prison pour étrangers (centre de rétention) dans laquelle ils sont enfermés. La place des enfants n'est ni au commissariat ni en prison.

Coordonnées de la préfecture en fin de message

MONTAUBAN : 4 MN D'ARRÊT Une interpellation d'enfant d'un couple albanais, sans papiers, a eu lieu mardi 25 septembre dans l'école Ferdinand Buisson à Montauban, dans des circonstances pour le moins troublantes dans une démocratie.

Les parents venaient d'être arrêtés avec leur fille aînée, Marseda, 8 ans, apparemment lors d'un contrôle routier. Le commissaire de police de Castelsarrasin prétend pourtant qu'ils ont été arrêtés en flagrant délit de vol, et s'est empressé de le faire savoir à la presse. Renseignement pris auprès de l'avocat de la famille, ce vol n'est pas avéré : il n'y a pas eu de flagrant délit, ni de dépôt de plainte.

Nous tenons à faire savoir dans quelles conditions s'est déroulé « l'enlèvement » d'Armen, 7 ans. Deux policiers se sont présentés dans l'école. Ils se sont adressés au directeur en lui déclarant que les parents d'Armen avaient eu un accident et qu'ils venaient chercher l'enfant. Le directeur, inquiet, après de nombreuses questions sur l'état de santé des parents, s'est finalement entendu dire que les parents étaient au commissariat de police de Castelsarrasin. Il a donc refusé de laisser partir l'enfant en l'absence des parents. Puis il en a référé à son inspecteur d'académie qui l'a d'abord soutenu. Après des contacts entre la police et l'Inspection Académique, ce dernier a affirmé au directeur de l'école qu'il y avait une commission rogatoire pour placement d'enfants et que l'enfant devait être remis aux policiers. C'est ce qui s'est passé : Armen, 7 ans, a quitté l'école, encadré des deux policiers en uniforme et en armes, au milieu des autres enfants et des parents en pleine sortie des classes.

A ce jour, personne n'a vu cette commission rogatoire. L'enfant a été conduit au commissariat, et malgré la promesse faite, il n'a pas été présenté à ses parents. Marseda, sa sœur aînée a été violemment arrachée à ses parents, et les deux enfants ont été placés en foyer par l'aide sociale à l'enfance. Avaient ils une ordonnance de placement ? Elle ne figure pas, en tout état de cause, dans le dossier de la famille que l'avocat détient.

Dès mercredi midi, la famille, parents et enfants, ont été placés en Centre de Rétention Administrative. Les conditions de l'arrestation et la détention sont un traumatisme majeur pour ces enfants et leurs parents. L'inspection académique aurait demandé aux enseignants de ne pas témoigner par rapport à ce vécu.

Le RESF compte bien interpeller les différentes institutions concernées, afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce que l'on peut bien appeler : une « arrestation d'enfant ». Les droits des enfants ont été bafoués, le défenseur des enfants alerté.

Préfecture du Tarn-et-Garonne

Téléphone : 05 63 22 82 04 et 82 05 et 82 06 | Fax : 05 63 22 83 99

Fax ministère 01 55 55 49 20 Standart 01 77 72 61 00

Matignon : http://www.premier-ministre.gouv.fr/

Elysée : http://www.elysee.fr/

le jeudi 11 octobre 2007 à 18h19

Tous ces faits me conforte dans le boycotte de la Coupe du Monde de Rugby..."nouvel opium du peuple" et non ma fille ne participera à cette mascarade d'hommage à Guy Môquet, le 22 octobre....(je vous conseille ce petit article de Libération)
Toute cette mise en scène pour donner bonne conscience à un Président qui laisse faire des actes aussi répréhensibles et dont Guy Môquet serait j'en suis sûre tellement choqué et serait certainement engager à combattre toutes ces idéologies malsaines.
Honte à la France...ce n'est plus le pays des droits de l'homme...ce n'est plus mon pays....

Autre article interressant sur "L'utilisation ignoble de Guy Môquet" : ici

Citations

Le monde est dangereux !Non pas à cause de ceux qui font le mal...mais à cause de ceux qui regardent et qui laissent faire

Albert Einstein

jeudi 11 octobre 2007

mon petit musée (1)

J'aime l'art dans tous ces états...qu'il soit air de musique, mots de livre ou traits de crayon...c'est à chaque fois un régal que de se plonger dans un bouquin, que t'entendre une chanson ou de voir un magnifique tableau qui exaltent nos 5 sens...un petit musée pour moi...pour vous...

Mes peintres préférés :


source : article complet ici

mercredi 10 octobre 2007

Honte à la France....!!!!!

PARIS

Les mal-logés de la rue
de la Banque évacués

NOUVELOBS.COM | 10.10.2007 | 07:17

La police a de nouveau délogé les familles et militants installés au pied du "ministère de la crise du logement" à Paris.

Les mal-logés rue de la Banque (AP)

Les mal-logés rue de la Banque (AP)

La préfecture de police de Paris indique, mercredi 10 octobre, que les mal-logés qui campaient rue de la Banque, dans le IIè arrondissement de Paris, ont de nouveau été évacués.
Les tentes utilisées par les personnes ont été démontées à partir de 5h30 mercredi, tandis que les familles ainsi que quelques militants de DAL (Droit au Logement) rassemblaient leurs affaires.
Les familles, qui s'étaient installées au pied du "ministère de la crise du logement", bâtiment squatté depuis décembre dernier par des associations et des familles mal-logées, ont déjà été délogées à plusieurs reprises. Ces familles "campeuses", françaises ou africaines et maghrébines en situation régulière, ont déposé des demandes de logements sociaux et dénoncent leurs conditions de vie dans des hôtels ou des centres d'hébergement d'urgence, pas adaptés à leur situation.

Le nouvel Obs

Un très bel article ici : Indociles

mardi 9 octobre 2007

Hommage

AMÉRIQUE LATINE • Che Guevara, mythe malgré lui

Dans toute l'Amérique latine et notamment en Bolivie (où il est mort), en Argentine (où il est né) et à Cuba (où il fit la révolution), la mort d'Enesto Che Guevara, le 9 octobre 1967, est commémorée de manière quasi religieuse. Avec des épisodes inattendus.

che19

Dans le village bolivien de La Higuera, le 8 octobre 2007
AFP

Il y a quarante ans, le 8 octobre 1967, le Che était capturé [en Bolivie]. Il allait être fusillé le lendemain. Le mythe de Che Guevara, à travers le sourire énigmatique de son cadavre exposé dans la buanderie de Vallegrande, commençait alors à faire le tour du monde, à parcourir les espaces sauvages du rêve et des plus hautes aspirations. Une autre guérilla avait commencé, qui allait se livrer non plus dans les montagnes ni dans les forêts, mais dans l'imaginaire de la jeunesse. Les nouvelles générations lui ont insufflé une vie nouvelle, ont reconstruit le mythe suivant leurs désirs et leurs réalités. Il est probable que le Che qu'on imagine aujourd'hui n'est plus le même que celui des années 1960, et pourtant, d'une certaine façon, il n'a pas changé.

A l'heure où des centaines d'hommages lui sont rendus à travers le monde, certains s'efforcent de le présenter comme le symbole d'une défaite. On l'accuse de la violence de la guérilla des années 1960 et 1970, on le présente comme un idéaliste solitaire, en désaccord avec Fidel et les Cubains. Mais la démythification ne parvient pas à entamer le mythe. Car dans l'imaginaire des jeunes et des peuples, le Che n'a pas survécu en tant que leader dogmatique : il se dépasse lui-même, y compris comme le reflet d'une époque. Tel Spartacus, qui a cessé d'être le chef de la guerre des gladiateurs contre l'Empire romain pour devenir le symbole de toutes les révoltes d'esclaves contre leurs maîtres, la figure du Che s'est détachée des luttes terrestres pour en venir à représenter toutes les luttes contre l'injustice, par opposition à l'égoïsme et à l'individualisme.

Le mystère de cette transmutation presque métaphysique, du charnel à l'imaginaire, sur toute la surface du globe, a donné lieu à des dizaines de biographies et d'essais qui tentent de cerner le personnage du Che, d'expliquer pourquoi des millions de gens dans le monde en ont fait l'emblème de leurs rébellions, de leur soif de justice ou de l'espoir que l'humanité cesse d'être sa propre prédatrice. Et la figure du Che continue d'engendrer des situations inattendues. La semaine dernière, les enfants d'Ernesto Che Guevara ont été invités par une université iranienne désireuse de rendre hommage à leur père. Mais l'hommage a viré au scandale lorsque les leaders estudiantins iraniens ont présenté le Che comme un dirigeant religieux anticommuniste. Résultat, les Cubains sont partis furieux.

Dimanche 7 octobre, peu avant que Les Pumas [l'équipe de rugby argentine] n'affrontent l'Ecosse [en quart de finale de la Coupe du monde], leur capitaine Agustín Pichot a exprimé son admiration envers le Che. "Il était des nôtres, a-t-il précisé, faisant allusion au fait qu'Ernesto Guevara a pratiqué le rugby en amateur [voir CI n° 879] avant de se lancer dans l'aventure révolutionnaire. Non content d'y jouer, il a fondé la revue Tackle et il signait ses articles sous le pseudonyme de Furibundo de la Serna, ou Fuser [le surnom que lui avaient donné ses coéquipiers]. A Cuba, en revanche, on joue aux échecs pour lui rendre hommage, ce jeu ayant été l'un de ses passe-temps favoris. Et il existe des clubs de motocyclistes qui portent son nom, surtout depuis la sortie du film Carnets de voyage [de Walter Salles, avec Gael García Bernal].

Mais le plus surprenant, ce sont encore les grands hommages qui lui sont rendus aujourd'hui en Bolivie, dans la zone même où il est mort au terme d'une course contre le temps et ses ennemis. Autant dire que ce personnage mythique a fait du chemin avant de revenir à son point de départ. Ces mêmes paysans qui à l'époque n'ont pas pu le connaître, ou qui n'avaient pas compris ou accepté son appel à la lutte, ont fait de lui une espèce de saint. Depuis 1967, année de sa mort, jusqu'à aujourd'hui, l'histoire du Che s'est transmise sans faire de bruit, par le bouche-à-oreille, d'un paysan à l'autre. Le Che n'apparaissait ni dans les journaux ni sur les ondes. Il était tantôt dénigré, tantôt absent des discours officiels. Les partis politiques n'ont guère perpétué sa mémoire. Ceux, peu nombreux, qui ont été en contact avec lui pendant qu'il était dans le maquis bolivien ont raconté leur part de souvenirs, ce qu'ils avaient vu et entendu. Et ces petites histoires, telle la goutte qui creuse la pierre, ont nourri la légende. Aujourd'hui, il est une figure vénérée par les paysans boliviens et certains l'appellent San Ernesto [saint Ernest] de La Higuera.

Le courrier international

VIVE Che Guevara HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !




Aaron

Comment je ne vous ai pas encore parlé de Aaron
Leur musique me transporte...cette voix est celle d'un ange...J'ai adoré leur show case à Nantes... je regrette de ne pas pouvoir aller les voir comme cela était prévu le 18/10 à l'Olympic...mais si vous avez l'occasion...surtout n'hésitez pas...
Aller musique Maestro...et en live s'il vous plait ;-)

AaRON - Endless Song - Live

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Endless Song


War Flag

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War Flag




Lili (U turn)

Ma préféré...normal elle est en Français...



Le tunnel d'or

les paroles :

Paroles de Le Tunnel d'Or

Regarde il gèle la sous mes yeux
Des stalactites rêvent trop vieux
Toutes ses promesses qui s’évaporent
Vers d’autre ciel vers d’autres ports

Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange

De mille saveurs une seule me touche
Lorsque tes lèvres effleurent ma bouche
De tous ses vents un seul m’emporte
Lorsque ton ombre passe ma porte

Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange

Prends mes soupirs donne moi des larmes
A trop mourir on pose les armes
Respire encore mon doux mensonge
Que sous ton souffle le temps s’allonge

Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange

Seul sur mon sort en équilibre
Mais pour mon corps mon coeur et libre
Ta voix s’efface de mes pensées
J’apprivoiserai ma liberté

Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange mon ange

lundi 8 octobre 2007

Quand une chanson et ses interprètes vous arrachent les tripes...

Hallelujah



Version Pascal Mono



Version Jeff Buckley



Version Leonard Cohen

Paroles :

I heard there was a secret chord
that David played and it pleased the Lord
But you don't really care for music, do you
Well it goes like this :
The fourth, the fifth, the minor fall and the major lift
The baffled king composing Hallelujah

Hallelujah Hallelujah Hallelujah Hallelujah...

Well your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrough ya
She tied you to her kitchen chair
She broke your throne and she cut your hair
And from your lips she drew the Hallelujah

Baby I've been here before
I've seen this room and I've walked this floor
I used to live alone before I knew ya
I've seen your flag on the marble arch
But love is not a victory march
It's a cold and it's a broken Hallelujah

There was a time when you let me know
What's really going on below
But now you never show that to me do ya
But remember when I moved in you
And the holy dove was moving too
And every breath we drew was Hallelujah

Well, maybe there's a God above
But all I've ever learned from love
Was how to shoot somebody who outdrew ya
It's not a cry that you hear at night
It's not somebody who's seen the light
It's a cold and it's a broken Hallelujah

Hallelujah Hallelujah Hallelujah...

Traduction:

J’entendis qu’il y avait un accord secret
Que David jouait et que cela plaisait au Seigneur
Mais tu ne t’intéresses pas à la musique, n’est ce pas
Eh bien cela se passe ainsi, la quarte la quinte
Le mineur tomba et le majeur s’éleva
Le roi déchu composant l’Alleluia

Alléluia, Alléluia, Alléluia, Alléluia …

Eh bien ta foi était solide mais tu avais besoin de preuves
Tu la vis qui se baignait sur le toit
Sa beauté et le clair de lune te terrassèrent
Elle t’attacha à sa chaise de cuisine
Elle cassa ton trône et te coupa les cheveux
Et de tes lèvres elle tira l’Alléluia

Alléluia, Alléluia, Alléluia, Alléluia …

Bébé je suis déjà venu ici avant
J’ai vu cette pièce et j’ai marché sur ce sol
J’habitais tout seul avant de te connaitre
J’ai vu ton drapeau sur la voute de marbre
Mais l’amour n’est pas une marche de la victoire
C’est un Alléluia froid et brisé

Alléluia, Alléluia, Alléluia, Alléluia …

Il était un temps où tu me laissais savoir
Ce qui se passait ici bas
Mais tu ne me montres jamais ça, n’est ce pas
Mais souviens toi quand je bougeais en toi
Et la sainte colombe bougeait aussi
Et chaque souffle que nous émettions était un Allèluia

Eh bien peut être y-a-t-il un Dieu là-haut
Mais tout ce que j’ai jamais appris de l’amour
Était comment blesser quelqu’un avant qu’il puisse le faire
Ce n’est pas un pleur que tu entends la nuit
Ce n’est pas quelqu’un qui a vu la lumière
C’est un Alléluia froid et brisé

Alléluia, Alléluia, Alléluia, Alléluia …

petit questionnaire spirituel...

Petit questionnaire de Sophie Calle


Quand es-tu déjà morte ?

Le jour où ma grand mère nous a quitté...mon enfance s'en est allée

Qu'est-ce qui te fait lever le matin ?
Le besoin de nourrir mes oisillons

Que sont devenus tes rêves d'enfant ?
Enfouis au fond de mon esprit...qui sait peut être qu'un jour ils en jaillirons !!!

Qu'est-ce qui te distingue des autres ?
Mon caractère de cochon...

Te manque-t-il quelque chose ?
Un peu de folie...

Penses-tu que tout le monde puisse être artiste ?
Non je ne pense pas...pour être artiste, il faut du talent, de l'audace, de la ténacité, du courage...beaucoup de réflexion et pas mal d'inconscience...

D'où viens-tu ?
Du néant...de l'infiniment petit.."poussière je suis née..poussière je retournerais.

Juges-tu ton sort enviable ?
Plutôt oui, j'ai de l'amour, de la tendresse...je mange à ma faim et j'ai un toit sur la tête...presqu'une privilégiée par les temps qui courent....

A quoi as-tu renoncé ?
A être libre...à ne pas seulement vivre d'amour et d'eau fraiche...

Que fais-tu de ton argent ?
Factures....factures....factures et un peu de bon temps...


Quelle tâche ménagère te rebute le plus ?
Le ménage et le repassage...mais j'ai une fée du logis à la maison..;-)


Quels sont tes plaisirs favoris ?
Plaisirs charnels, la gourmandise, la musique et le rosé Corse...


Qu'aimerais-tu recevoir pour ton anniversaire ?
Le truc débile mais qui demeure un rêve : la soirée surprise où tous les potes se sont planqués !


Cite trois artistes que tu détestes :
Sarko,...Sarko....et euh bein Sarko...oui je sais ce n'est pas un artiste loin de là....mais y'a que lui que je déteste en ce moment...!!!!!!!

Que défends-tu ?
le droit au logement et à la dignité...le partage des richesses et la justice identique pour les nantis autant que pour les "salauds de pauvre" cf. l'affaire EADS

Qu'es-tu capable de refuser ?
De faire un travail qui va à l'encontre de mes idéaux...Huissier, banquier ou agent de recouvrement...beurk !!!!


Quelle est la partie la plus fragile de ton corps ?
ma tête, mon dos

Qu'as-tu été capable de faire par amour ?
Des enfants....

Que te reproche-t-on ?
Mon caractère de cochon...


A quoi te sert l'art ?
A combler le vide sidéral du monde qui m'entoure


Rédige ton épitaphe :
voilà au moins à ce stade plus de différence entre nous...riche ou pauvre on est tous dans la même galère...


Sous quelle forme aimerais-tu revenir ?
Sous la forme d'un énorme chêne...bien que par les temps qui courent c'est plutôt suicidaire comme réponse...

dimanche 7 octobre 2007

journée mondiale du refus de la misère



17 octobre : journée mondiale du refus de la misère

Texte : Refuser la misère, un chemin vers la paix.

« C’est rare de pouvoir parler de la pauvreté sans avoir honte. Quand j’ai vu toutes ces familles rassemblées, quand je me suis assis auprès des gens que je n’aurais jamais osés côtoyer, quand j’ai parlé devant tout le monde, ça m’a donné beaucoup de courage, beaucoup de force. Ce jour là j’ai senti que tous ces gens voulaient que nous comptions. »

Le 17 octobre, Journée Mondiale du Refus de la Misère, est un de ces moments clés de l’année où l’on peut se rassembler, non seulement pour exprimer son engagement d’en finir avec la misère, mais aussi son engagement à respecter la dignité humaine. C’est une journée importante au cours de laquelle ceux qui ont la vie la plus dure à cause de la pauvreté peuvent se faire entendre. Et quand ils peuvent faire comprendre ce qu’ils vivent, cela change les points de vue sur la pauvreté et aussi sur les droits de l’homme.

La journée du 17 octobre est aussi une occasion pour des personnes venues de toutes les couches de la société de se rencontrer à égalité. Elle engendre parmi les exclus une confiance renouvelée dans leurs propres capacités et dans la solidarité des autres. Elle ouvre un chemin vers la paix.

Cette journée permet de nouvelles formes de dialogue et un échange d’expériences et d’idées entres des personnes d’horizons très différents, y compris celles qui ont la vie la plus dure. Cela contribue au développement de politiques et de programmes fondés sur l’expérience et sur l’innovation pour en finir avec la misère.

Ces différents points forts de la Journée Mondiale du Refus de la misère ont été mis en lumière par les participants du Séminaire de Montréal. Avec eux nous proposons à la signature de tous une Déclaration de Solidarité « Refuser la misère, un chemin vers la paix. » Ainsi l’esprit du 17 octobre se diffusera et l’engagement de travailler coude à coude avec ceux qui vivent dans l’extrême pauvreté se renforcera, pour inventer de nouvelles manière d’agir et de vivre qui construisent un monde sans misère.

Eugen Brand
Extrait de l’intervention du Délégué Général du Mouvement ATD Quart Monde, à la commémoration du 17 octobre 2006 aux Nations Unies à New York.


jeudi 4 octobre 2007

Touche pas à mon ADN...

Venez signer la pétition " touche pas à mon ADN " SVP ici

Le comité d'éthique émet des craintes sur l'amendement ADN

Le Comité consultatif national d'éthique a lancé une mise en garde sur l'article du projet de loi sur l'immigration qui prévoit le recours à des tests ADN pour des candidats au regroupement familial.

Le CCNE estime que l'inscription dans la loi d'une identification biologique réservée aux seuls étrangers fait de la filiation génétique un facteur déterminant "en contradiction avec l'esprit de la loi" française.

Il redoute également que le recours à de tels dispositifs ne conduisent à une"banalisation" de l'identification génétique avec les risques afférents de "discrimination" et déplore la "présomption de fraude" qu'implique le recours aux test.

Cette autorité indépendante, ayant pour mission de donner son avis sur les problèmes éthiques et composée de 40 membres, est présidée par Didier Sicard, professeur de médecine.

Elle comprend notamment des médecins, des philosophes, des représentants des communautés religieuses, des juristes, des chercheurs et des élus.

Saisi en urgence mercredi par une sénatrice, le CCNE regrette tout d'abord que des questions aussi importantes concernant l'accueil des étrangers et le droit de la filiation fassent l'objet de "procédures en urgence."

Il prend acte du fait que des amendements successifs ont permis lors des débats au Sénat de mieux prendre en compte la notion de famille "telle que définie dans le droit français."

Mais le comité n'en demeure pas moins extrêmement réservé sur cette disposition figurant dans la loi sur la maîtrise de l'immigration en cours d'examen au palais du Luxembourg.

GARDE-FOUS

Les sénateurs ont adopté dans la nuit de mercredi à jeudi une version modifiée de l'amendement Mariani voté à l'Assemblée nationale le 19 septembre, afin d'y introduire des garde-fous.

Le CCNE craint néanmoins que "l'esprit de ce texte ne mette en cause la représentation par la société d'un certain nombre de principes fondamentaux", notamment sur le secret de filiation.

"L'erreur est de laisser penser qu'en retrouvant le gêne, la filiation serait atteinte", écrit-il notamment.

Le CCNE redoute en outre les modalités concrètes d'application "dans des réalités culturelles très différentes des nôtres".

"Nos concitoyens comprendraient peut-être mieux l'exacte réalité de tels enjeux s'ils étaient confrontés à des exigences analogues lors de leur propre demande de visa", souligne-t-il.

Pour le comité, le fait de faire primer une filiation génétique vis à vis du père ou de la mère comme étant un facteur déterminant est en contradiction avec l'esprit de la loi.

"De nombreuses familles françaises témoignent de la relativité de ce critère: famille recomposées après divorce, enfant adopté, enfant né d'un accouchement dans le secret", précise-t-il.

Outre la question de la "validité" des marqueurs biologiques, le CCNE se déclare préoccupé par "la charge anormale de preuves qui pèsent sur le demandeur."

D'une manière générale, le comité attire l'attention sur la dimension profondément symbolique dans la société "de toute mesure qui demande à la vérité biologique d'être l'ultime arbitre" dans des questions touchant à l'identité sociale et culturelle.

"Elle conduirait furtivement à généraliser de telles identifications génétiques qui pourraient à terme se révéler attentatoires aux libertés individuelles", dit-il.

Le Sénat doit se prononcer dans la nuit de jeudi à vendredi sur le projet de loi sur la "maîtrise de l'immigration" qui contient un article prévoyant à titre expérimental le recours à des tests ADN pour les candidats au regroupement familial.

Le monde

Découverte myspacienne


histoire sans parole...la contemplation suffit
Merci à Anaïs pour son talent...merci à myspace de réunir autant de talent que l'on découvre au hasard des ballades sur le net...

Extrait de mon livre de chevet du moment....

Ainsi, comment se passe la vie ? Nous nous efforçons bravement, jour après jour, de tenir notre rôle dans cette comédie fantôme. En primates que nous sommes, l'essentiel de notre activité consiste à maintenir et entretenir notre territoire de telle sorte qu'il nous protège et nous flatte, à grimper ou ne pas descendre dans l'échelle hiérarchique de la tribu et à forniquer de toutes les manières que nous pouvons - fût-ce en fantasme - tant pour le plaisir que pour la descendance promise. Aussi usons-nous une part non négligeable de notre énergie à intimider ou séduire, ces deux stratégies assurant à elles seules la quête territoriale, hiérarchique et sexuelle qui anime notre conatus. Mais rien de cela ne vient à notre conscience. Nous parlons d'amour, de bien et de mal, de philosophie et de civilisation et nous accrochons à ces icônes respectables comme la tique assoiffée à son gros chien tout chaud.
Parfois, cependant, la vie nous apparaît comme une comédie fantôme. Comme tirés d'un rêve, nous nous regardons agir et, glacés de constater la dépense vitale que requiert la maintenance de nos réquisits primitifs, nous demandons avec ahurissement ce qu'il en est de l'Art. Notre frénésie de grimaces et d'oeillades nous semble soudain le comble de l'insignifiance, notre petit nid douillet, fruit d'un endettement de vingt ans, une vaine coutume barbare, et notre position dans l'échelle sociale, si durement acquise et si éternellement précaire, d'une fruste vanité. Quant à notre descendance, nous la contemplons d'un oeil neuf et horrifié parce que, sans les habits de l'altruisme, l'acte de se reproduire paraît profondément déplacé. Ne restent que les plaisirs sexuels ; mais, entraînés dans le fleuve de la misère primale, ils vacillent à l'avenant, la gymnastique sans l'amour n'entrant pas dans le cadre de nos leçons bien apprises.
L'éternité nous échappe.

Auteur : Muriel Barbery
Date de saisie : 17/09/2007
Genre : Romans et nouvelles - français
Editeur : Gallimard, Paris, France
Collection : Blanche


Moi j'adore...je ne m'en lasse pas...j'attaque ma deuxième lecture...et vous, vous en pensez quoi...????